Il y a déjà 5 ans nous échangions avec Landry, un voyageur en combi Volkswagen qui a fait de l’écologie son cheval de bataille. Sous le compte Un Voyage pour la planète, Landry a parcouru l’Europe pour ramasser les déchets sur sa route. Préoccupation qui lui tient à cœur depuis longtemps : la préservation de notre planète et de notre environnement. Préoccupation que nous partageons car il n’existe qu’une seule planète Terre. Entre road-trip, réveil des consciences et sauvetage d’un chien, découvrez son parcours entre vanlife et écologie !

Vanlife et écologie : un voyage pour notre planète

• Prénom : Landry
• Âge au moment de l’interview : 31 ans (en 2019 !)
• Localisation : Vendée
• Métier : auparavant dans l’industrie mécanique
• Passions : écologie, nature, voyage
• Instagram : Un voyage pour la Planète

Landry n’est pas un écolo de dernière minute. Il a toujours eu un penchant pour le respect de l’environnement, la protection de la planète devrait être innée pour tous. C’est en travaillant au sommet de la création de produits et machines qu’il s’est rendu compte que ces secteurs ne pensaient même pas à la fin de vie des fabrications. Il a donc décidé de le faire à sa façon. En se définissant notamment comme un “éboutripeur” :

Éboutripeur, c’est un terme qui m’est venu durant le voyage. Rendre possible le voyage et la protection de notre environnement, en pratiquant une démarche zéro déchet, mais aussi en ramassant ceux des autres. J’ai vu tellement de touristes et voyageurs que si chacun d’eux faisait sa part, ça serait déjà un grand pas. Donc j’ai lancé ce terme du « trip » pour voyage et « ebou » pour éboueur. L’éboueur voyageur tout simplement.

Tour d’Europe entre vanlife et écologie

Landry a parcouru plus de 22 144 km à travers 22 pays du sud de l’Europe jusqu’au cercle polaire à bord de son fidèle combi jaune, un T2 de 1971. Il l’a notamment rapatrié du Canada, où il a vécu pendant 2 ans.

C’est le véhicule mythique de l’époque hippie, la mécanique est facile, il est petit et bien aménagé, passe partout et ça bouille attire la curiosité. C’était donc le van qu’il me fallait pour ce voyage.

Concernant l’aménagement pour vivre dans son combi, il l’a voulu simple et efficace. Un évier et une cuisinière gaz, un clic-clac pour dormir la nuit et s’asseoir le jour, une table et même une petite douche à l’arrière du van.

Les chiffres sur son blog sont effarants (et ils datent d’il y a 5 ans !) :

• 958 kg de déchets ramassé
• 10 264 cigarettes ramassées
• 191 600 sacs plastiques ramassés…

Je me trouvais parfois seul devant des montagnes de déchets ou je n’avais aucun pouvoir ! L’homme est hallucinant, c’est le seul capable de fabriquer des choses qui vont mettre fin à son existence, et le plastique en fais partie. Pire encore, on va mettre fin à l’existence de beaucoup d’espèce avec nous ! Tout ça pour un confort complètement dérisoire et inutile. Les consciences sont très dures à changer !

En rentrant de voyage, Landry a couché ses souvenirs et expériences sur papier.

J’ai en effet écris un livre centré sur mon voyage avec des anecdotes, des conseils et le parcours que j’ai fait. Mais je l’oriente beaucoup sur les actions écologiques en voyage, les bons plans, les rencontres et tout ce qu’il faut pour entreprendre une telle aventure. Ce sera un livre illustré qui pourra servir à toutes personnes qui voyage, et pas simplement mon histoire.

Il a également participé au film Le Grand Saphir, récit imagé de plusieurs initiatives citoyennes pour préserver l’environnement. Le documentaire retrace différents projets sur la problématique des déchets sauvages avec, comme fil conducteur, le projet de Manu, qui a fait l’exploit sportif de rejoindre Toulon depuis Marseille à la nage en ramassant les déchets en Méditerranée ! C’est un documentaire de 50 minutes qui ne juge pas, ne donne pas de leçon de morale mais plutôt qui montre que l’on peut, à son échelle faire de belles actions, le tout sur un ton humoristique.

Découvrez la bande-annonce ci-dessous :