Film sur la vanlife : au cœur du tournage avec Les Coflocs !

Vous les connaissez sûrement. Ou vous les connaîtrez un peu mieux après avoir lu notre portrait !
Ce mois-ci on a joué aux questions-réponses avec Laurent et Flo, alias les 2 voyageurs passionnés et passionnant des Coflocs. Il sont en plein tournage de leur prochain film sur la vanlife et navigue entre l’Austalie, la Californie, le Chili…
Flo et Laurent nous parlent de leurs premières impressions sur ce nouveau documentaire et vous livrent même un petit secret !
Qui sont les Coflocs ?

Florian le vidéaste et Laurent le marketeur ont fondé ensemble leur société de production vidéo, brand content et communication. Ils sont devenus amis et colocs suite à un ApéroVoyageurs à Paris en 2012. A leur actif, de passionnants documentaires sur le voyage : Génération Expat, Génération WHV et le petit dernier, Génération Tour du Monde. Chaque film vous apportera son lot d’émotions et de claques visuelles !
Tous deux passionnés de voyages et d’aventures, ils multiplient les projets et les destinations. Ils ont quitté la France début décembre 2019 pour s’envoler vers leur nouveau projet : réaliser un film sur la vanlife. Norvège, Australie, Nouvelle-Zélande, Californie, Chili… Ils nous dévoilent dans ce portrait leurs premières impressions sur ce tournage et partagent avec nous leurs émotions !
L’occasion pour nous de vous annoncer que nous sommes partenaires de ce futur film sur la vanlife ! En effet après les avoir invités au dernier salon du Bourget pour présenter leur film, c’était incontournable pour nous d’être associés à ce super projet qui traite d’un sujet que nous aimons, que nous vivons et dont nous parlons sur le blog. L’aventure ne fait que commencer !
Des voyages au film sur la vanlife

Comment êtes-vous tombés dans le voyage ?
Laurent : J’ai toujours adoré partir ! Pendant mes études, je suis parti 1 semestre à Berlin et ça été le déclic. Ensuite j’ai fait un VIE pendant 16 mois, toujours à Berlin, où j’ai travaillé pour l’ambassade française. Puis pour mon premier travail je suis parti vivre aux Pays-Bas pendant 2 an ½. En fait j’ai surtout vécu les voyages par l’expatriation !
Et avec mes premiers salaires, j’ai continué à explorer le monde, tous les ans je me programmais un voyage (New-York, autotour au Mexique, Cuba…). En 2012 j’ai décidé de changer de vie et de partir faire un tour du monde ! Cela a été un vrai déclencheur pour moi.
Flo : Enfant j’ai beaucoup voyagé avec parents : à Tahiti, en Égypte, en Chine… Et à mes 18 ans ce que je voulais le plus c’était partir le plus loin possible. Faire du skate, du surf et me sentir libre. Avec l’aide mes parents, je suis parti faire mes études de cinéma en Australie pendant 2 ans. Et du coup j’en ai profité pour découvrir le pays en bougeant dès que je le pouvais. C’est là que j’ai attrapé le virus du voyage ! Et au bout des 2 ans d’étude, je me suis rendu compte que ce qui m’attirait le plus c’était de réaliser des documentaires sur les voyages et les voyageurs. Et quand je suis rentré en France je suis parti vivre en Suède !
Du coup Flo cela a dû être un grand moment de revenir en terre australienne pour le tournage ?
Quel plaisir de revenir en Australie ! C’est tout pour moi, c’est ma madeleine de Proust, mon 2e chez moi. Je ne ressens même pas le décalage horaire là-bas ! Je n’avais jamais fait la côte ouest, c’était un rêve, que j’ai pu réaliser avec le tournage !
Avez-vous été impactés par les immenses incendies qu’a connu le pays ?
Nous n’avons pas été impactés par les incendies. Mais le pays est sur le pont pour faire revenir les touristes ! Ils ont déjà sorti leur plan de communication !
Naissance du documentaire

Comment est venue l’idée de ce film sur la vanlife ?
Flo : Mon père avait un garage voiture et il y’avait un VW T3 qui attendait sagement. J’ai souvent voulu le retaper pour me balader avec mais mon père a toujours refusé. En 2016 on a débuté une websérie « En combi Simone » pour Nomade Aventure avec des vidéos décalées et marrantes (on a eu l’idée en 2015 lors d’un road-trip en Nouvelle-Zélande où on a loué un van pendant 15 jours). Du coup on a commencé à pouvoir bricoler le van et en furetant sur Instagram pour trouver de l’inspiration, j’ai découvert le hashtag vanlife, qui cartonnait aux USA.
En fait on a vécu la vanlife non pas parce que c’était une façon de voyager à la mode mais parce qu’on été passionnés par ça et qu’on voulait développer des projets en lien avec le van. Et on se rend compte que le milieu du voyage et de la vanlife sont 2 mondes séparés : les influenceurs vanlife ne connaissent pas forcément les influenceurs voyage !

Comment se déroule le tournage ?
Au-delà de nos espérances ! Nous avions pas moins de 160 postulants et il a été dur de faire un choix parmi toutes ces personnes. Sur la dizaine que l’on a retenue, toutes les personnes que l’on a rencontrées sont extraordinaires ! Ils ont de belles histoires à raconter, de belles âmes… On vous livre un secret ? C’est la première fois que l’on pleure à la fin de chaque interview ! Les interviews sont très profondes avec beaucoup d’émotions. On est bluffé par les expériences des personnes rencontrées et par les lieux où l’on se retrouve !
Ce film nous a vraiment fait découvrir de nouveaux endroits, dont on ne s’attendait pas du tout ! On s’est « cassé la rétine » devant les paysages ! On a vu des couleurs incroyables, on a observé des requins dans des eaux transparentes, des lacs d’un bleu profond en Patagonie, des décors de cinéma en Californie…
Et on a vécu la vanlife en louant un van dans chaque pays. On a ainsi pu vivre avec nos voyageurs, en nous adaptant à leur mode de fonctionnement : s’ils se levaient tôt on se levait tôt, s’ils faisaient du sport on s’y mettait… On a ainsi pu voir différentes manières de vivre la vanlife ! Et on ne remerciera jamais assez les vanlifers pour tous les repas qu’ils nous ont servis !!
Le film sur la vanlife sera donc plus fort que les précédents ? Qu’est-ce qui change par rapport aux autres documentaires que vous avez fait ?
Ce documentaire s’inscrit dans la même lignée, c’est la même base mais dans celui-ci on a vraiment vécu sur la route. On a repoussé les limites ! Ce qui change c’est que l’on a filmé des gens qui vivent sur la route et que l’on a fait de même. On a filmé de vrais nomades à temps plein.
Trois thèmes, qui sont liés, se dégagent de ce film : environnement + route + minimalisme. On a essayé de capter plusieurs points de vue. Et dans ce documentaire, on verra un peu plus les Coflocs !

Une présentation rapide du troisième Cofloc qui vous a accompagné ?
C’est Yvan ! Il nous a accompagnés en Nouvelle-Zélande et en Australie. C’est un petit jeune technicien-cadreur-monteur très talentueux et rigoureux qui nous apporte main forte dans nos projets ! Il a commencé comme stagiaire en 2018 puis en alternance et il est resté avec nous ! Il nous a beaucoup aidés sur le tournage. A force de combiner tous les projets, il y a plein de détails à régler et il a été une aide précieuse. Mine de rien un tournage c’est fatiguant : il faut filmer, voir les rush, penser à la suite, retoucher les photos, partager sur les réseaux sociaux… Et de pouvoir compter sur Yvan au début nous permet d’être en pleine forme pour la suite du tournage !
Tournage du film sur la vanlife
Un mot pour décrire ce que vous avez ressenti dans chaque pays depuis le début du tournage ?
Laurent :
- Norvège : bluffé (je ne pensais pas que l’on avait de tels paysages, les fjords, en Europe)
- Nouvelle-Zélande : le Tongariro ! Magnifique randonnée
- Australie = énergie ! Et le contraste de couleurs entre le désert orangé et l’eau bleue
- Californie = la conquête de l’ouest !
- Chili = l’hospitalité ! Il y a une vraie entraide, cela fait vraiment partie de la culture latine
Flo :
- Norvège = immensité !
- Nouvelle-Zélande = science-fiction !
- Australie = l’endroit où il faut être ! Également l’énergie qui se dégage du pays.
- Californie = mythique ! Une impression de déjà y être allé avec ces décors de films. Et des couchers de soleil de malade.
- Chili = la chaleur humaine
La prochaine destination après le Chili ?
On embarque pour un projet passionnant avec Sam fait rouler, direction… l’Antarctique ! Puis On rentre en France en février et il nous restera les tournages en France et Europe.
Combien de temps est nécessaire pour le montage ?
En tout, pas moins de 4 mois ! Il faut faire le montage des interviews dans l’ordre, faire les illustrations, trouver la musique et la caler, faire l’étalonnage et le mixage audio, le titrage du film… Et après il y a la communication avec la soirée de lancement !
Les questions de la fin !

Le plus beau moment vécu jusque là :
Laurent : L’arrivée du van de Marcelvibes en Australie. On avait le stress de savoir s’il allait pouvoir récupérer ou non son van. Le 22 décembre nous n’avions toujours pas son van. Et le 24 au matin nous avons reçu le plus beau des cadeaux de Noël. C’était une délivrance et de vivre ça avec lui, de le voir réaliser son rêve, c’était magique !
Flo : En Norvège avec Ludivine. Un soir, elle a pêché un très gros poisson que nos amis Road of s’miles ont cuisiné ! Le soleil se couchait sur les Lofoten et nous avons eu le droit à un spectacle d’aurores boréales. Un vrai spectacle du ciel ! Les bons moments sont toujours les levers ou les couchers de soleil : il n’y en a pas deux pareils.
Le plus beau paysage vu :
Impossible de faire un choix !
Flo : c’est celui que tu n’as jamais vu et que tu n’attendais pas. Ces « Paysages état d’âme ». On a pris une claque de paysages dans chaque pays !
Une petite frayeur durant tournage ?
Pas vraiment de galères ou de frayeurs. Il y a eu l’histoire du van de Marcelvibes (on aurait pu ne pas avoir d’images !). Au Chili, les Lillibussiens ont eu un souci avec leur combi : on a du le tracter avec notre 4×4.
Et sinon le choc thermique de passer des 46° de l’Australie à la fraîcheur de la Californie !
Un manque ?
Flo : Ma copine et le Beaufort !
Laurent : Rien ! Ce tournage est la récompense de des mois de préparation. C’est magique !
Alors plutôt vanlife, auberge de jeunesse ou hôtel ?
Laurent : un mix de tout ! La vanlife c’est hyper cool mais parfois on a besoin de faire un break et de se poser. Ce que j’aime dans la vanlife c’est que le van est aussi un véritable passeport pour aller vers les autres et les locaux : les gens vont vers toi, ils sont intrigués et cela facilite le contact (notamment avec des vieux van ou des vans atypiques qui intriguent plus).
Flo : On a une analyse intéressante des différents modes de voyage. La vanlife, le backpack, les hôtels… Tout type de voyage est différent. En van, on vit en autarcie : on peut aller plus loin que les autres modes d’hébergement, on peut vraiment aller se perdre dans le pays.
Voici les vanlifers et vanlifeuses déjà au générique de ce film sur la vanlife :
- Norvège : Ludivine – Un_électron_libre
- Nouvelle-Zélande : Yuna – yunarousseau
- Australie : Samuel – marcelvibes / Steven & Carla : stevarladventures
- Californie : Joana & Eric – desfenêtressurlemonde
- Chili : la famille Lillibussiens – lillibussiens
Merci aux Coflocs pour cette interview en plein tournage !
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Crédit photo : Les Coflocs
Mon fils et sa petite famille, les Lillibussiens ont été emballés par cette rencontre et ont vécu un moment merveilleux avec vous